Marine assistance lance Sea-Tags pour les plaisanciers

Spécialisée dans l’assistance et le dépannage de bateaux de plaisance, la société Marine Assistance ne cesse d’innover. Elle vient de mettre au point un bracelet de détection des chutes d’hommes à la mer, baptisé Sea-Tags.

Bloquée dans son développement par une solution informatique qui nécessitait des compétences extérieures, Marine Assistance a bénéficié du dispositif PULPE en 2014. À l’époque, l’entreprise installée aux Minimes, avait pu recruter un étudiant en Licence professionnelle Informatique « Répartie et Mobile » de l’IUT de La Rochelle.

Sa mission : mettre au point un programme permettant de positionner, sur un seul écran, une carte terrestre avec la liste des prestataires d’assistance ainsi qu’une carte marine géo-localisant le plaisancier ou le navire en panne. Une innovation précieuse, synonyme d’efficacité et de gain de temps dans des activités d’assistance et de dépannage. Quant à l’étudiant, il avait été embauché à l’issue de sa mission chez un partenaire de Marine Assistance.

Commercialisé en France et à l’étranger

Depuis, la société qui emploie sept personnes, continue à croître en développant de nouvelles innovations, explique son directeur Laurent Croisé. Dernière-née : le bracelet Sea-Tags mis au point par la start-up Sécuritag, filiale de Marine Assistance créée en février dernier.

En cas de chute d’homme à la mer, le ou les téléphones connectés au bracelet, équipé de balises étanches bluetooth, sont alertés. Si la personne est seule à bord, un SMS est envoyé, avec la position GPS, à des destinataires pré-enregistrés qui peuvent alors contacter les secours. Sea-Tags fonctionne avec une simple application gratuite à télécharger.

« Le produit sera lancé à l’occasion du Grand Pavois 2016. Homologué également pour l’Amérique du Nord et l’Amérique centrale, il sera ensuite commercialisé dans les shipchandlers* en France et à l’étranger, poursuit Laurent Croisé. Pour ce projet, j’ai bénéficié du soutien de la BPI, ce qui m’a permis de percevoir une subvention et de contracter un prêt à taux réduit ».

Le directeur de Marine Assistance ne compte pas s’arrêter là. « Nous sommes en train de mettre au point de nouveaux produits pour la marine professionnelle ou la surveillance des enfants à la plage ». Projets pour lesquels il envisage déjà de solliciter à nouveau le dispositif PULPE.

Plus d’infos : http://www.marine-assistance.com/

*marchand d’articles de marine