Les étudiant·e·s, moteurs d’innovation pour les entreprises. C’est une réalité que l’Agglo souhaite encourager. C’est pourquoi, la collectivité accorde de nouveaux un coup de pouce aux entreprises qui souhaitent recruter des étudiant·e·s rochelais·es en alternance sur des projets d’innovation. Les entreprises pourront ainsi obtenir une aide allant jusqu’à 10 000 € !
Candidatez dès à présent !
Les candidatures sont à déposer avant le 30 mai 2024. Elles doivent reposer sur un binôme composé d’une entreprise implantée sur le territoire de l’Agglo et un étudiant inscrit dans l’un des établissements partenaires.
Le projet, quant à lui, doit présenter un caractère innovant susceptible d’apporter une amélioration durable de la compétitivité́ de l’entreprise. L’innovation peut être à la fois technologique, humaine, de marché ou de business. Exemples : les démarches de faisabilité́ technique ou technico-économique, de conception, d’amélioration ou d’intégration de produits ou de procèdes, ou encore de définition ou d’optimisation d’une organisation industrielle, les études juridiques, règlementaires ou encore de protections industrielles.
Un bonus de 4000 € pour la signature d’un CDD ou CDI
Lancé conjointement par l’Agglo, La Rochelle Université, l’EIGSI, le campus CESI et Excelia Group, le dispositif PULPE est destiné́, rappelons-le, à encourager et soutenir financièrement la réalisation de projets d’innovation au sein des entreprises du territoire en partenariat avec des étudiants aux multiples compétences.
Il contribue dans le même temps à l’insertion professionnelle des jeunes diplômés dans le tissu économique local. Un bonus de 4 000 € peut ainsi être attribué en sus, si l’étudiant·e est recruté·e en CDI ou en CDD pour une période minimale de 6 mois à temps plein, dans la suite immédiate de sa mission en alternance.
Candidatez à Pulpe Stage 2023Les étudiants moteurs d’innovation pour les entreprises. C’est une réalité que l’Agglo souhaite encourager, c’est pourquoi, depuis 2007, l’appel à projet PULPE a récompensé plus de 400 entreprises du territoire. Vous avez jusqu’au 31 janvier 2023 pour candidater à Pulpe Stage .
Un soutien financier pour les projets innovants
Réservé aux étudiants en fin d’études de licence et master de La Rochelle Université, de l’EIGSI, du CESI La Rochelle et d’Excelia, PULPE a pour ambition d’encourager et soutenir financièrement l’émergence et la réalisation de projets innovants, en allouant une aide, dans la limite de 10 000 € aux entreprises du territoire accueillant un stagiaire.
Un bonus de 4 000 € peut être attribué en sus, si l’étudiant est recruté́ en CDI ou en CDD pour une période minimale de 6 mois à temps plein, dans la suite immédiate de sa mission.
Des missions concrètes et riches d’expériences
A l’image de la société Uwl Surfboards qui a recruté un étudiant en Licence professionnelle Métiers de l’informatique : conception, développement et tests de logiciels parcours développeur mobile et IOT de La Rochelle Université pour développer une interface d’analyse des performances de planches de surf grâce à différents capteurs embarqués
Dans un tout autre domaine, Caillou Vert Conseil, bureau d’études opérant dans les domaines de l’énergie, a mobilisé un étudiant en Master Génie civil parcours ingénierie du bâtiment : gestion et intégration de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables de La Rochelle Université pour développer une solution de pilotage de production électrique de chaleur dans les bâtiments, destinée à en optimiser l’impact carbone.
Quelques chiffres qui témoignent de la pertinence de cet appel à projet : 425 projets ont profité d’un étudiant (stage ou alternance) depuis son lancement. En 2022, 13 entreprises se sont lancées dans l’expérience PULPE stage pour une dotation globale de 68 000 € .
Sport et numérique : deux starts-up rochelaises dans les starting-blocksAgon et Kaptor, deux starts-up rochelaises, planchent depuis plusieurs mois sur la mise au point d’outils numériques destinés à améliorer la performance des sportifs et leur état de forme physique. Grâce à Pulpe, ils ont bénéficié du concours de deux étudiants. Un gain de temps et financier précieux.
« Nous avons fait le constat qu’en augmentant les capacités cognitives, on augmentait les performances sportives », confie Maëven Daucé. Vingt-cinq ans, titulaire d’un master du management du sport, ancienne basketteuse et aujourd’hui joueuse au Stade rochelais, la jeune femme a créé il y a 10 mois Agon, qui signifie compétition en grec. Son projet ? Réaliser des applications pour casque de réalité virtuelle destinées à développer les capacités cognitives des sportifs, comme la mémoire de travail ou la concentration, transférables dans la pratique sportive.
Programmes d’entraînement personnalisés
Même quête de performance chez Kaptor, l’autre start-up qui a vu le jour en février dernier sous l’impulsion d’Arnaud Autran, Clément Tronel et Valentin Bourcier, tous trois fraichement diplômés d’écoles d’ingénieur et passionnés de sport et de technologie.
Toujours via une application, il s’agit cette fois de suivre le sportif tout au long de son entraînement et d’évaluer son état de forme physique général pour le faire progresser.
« L’intérêt de l’application pour les coaches notamment est qu’elle permettra de récupérer les données de chacun des sportifs de façon automatique, sans y passer des heures, de quoi leur laisser du temps pour se consacrer à leur expertise de préparateur physique », explique Valentin Bourcier. Pour étayer leur projet, les jeunes dirigeants ont sollicité des athlètes du club de rugby de Cognac, du Pôle France de voile de La Rochelle et des volleyeuses de Levallois-Perret qui se sont volontiers prêtés à des tests.
Légitimité et crédibilité
Grâce à Pulpe, les deux entreprises ont pu faire appel aux services de deux étudiants, afin d’accélérer leur lancement. Pendant quatre mois, recruté chez Agon, la mission de Corentin Le Moal, en master 2 STAPS mention Ingénierie de la rééducation du handicap et de la performance motrice (IRHPM) à la faculté des Sciences du sport de Poitiers, a été d’étudier la reproductibilité des compétences cognitives dans différentes disciplines sportives, collectives et individuelles (rugby, volley, course à pied et fitness).
Cinquante-deux sportifs ont effectué des tests standardisés et en réalité virtuelle, dont les résultats ont ensuite été analysés avec le concours du laboratoire Move de l’université de Poitiers. « Des résultats tout à fait satisfaisants », se félicite Maëven Dauce, « qui nous donnent de la légitimité et de la crédibilité auprès des joueurs, des entraîneurs et des dirigeants ».
Chez Kaptor, Mélanie Rennie, en licence professionnelle Développement mobile full stack à l’université de La Rochelle Université, a, elle, été chargée du développement de l’application. « Totalement gratuite, disponible sur le web, mobile et tablette, et à destination à la fois des entraîneurs mais aussi du grand public, l’application a été mise sur le marché fin septembre », confie Valentin Bourcier.
Gain de temps et réseau
Les deux dirigeants s’accordent à dire que Pulpe a été un vrai coup de pouce. « C’est un super dispositif pour les jeunes entreprises. Cela nous a permis d’avancer sur des sujets qui nous auraient pris beaucoup de temps », note Maëven Daucé.
« Le dispositif nous avait été recommandé par La Rochelle Technopole qui nous accompagne dans notre développement », confie de son côté Valentin Bourcier. « Nous cherchions quelqu’un pour nous aider à réaliser l’application. Pulpe, au-delà de l’aspect financier permet d’avoir une vision de tous les parcours de formation existants à La Rochelle, et de mettre en relation les entreprises avec les écoles et les universités. Sans Pulpe, nous n’aurions pas pu avancer aussi vite. »
Pulpe s’exporte à Niort !
Mardi 16 novembre, Jean-Luc Algay, Vice-Président en charge du développement économique à la Communauté d’Agglomération de La Rochelle et Président de La Rochelle Technopole signait une convention de partenariat avec François Guyon, Conseiller communautaire numérique, territoire innovant et connecté à Niort Agglo afin de déployer le dispositif Pulpe sur le territoire niortais.
Pour stimuler le développement de projets innovants au sein des entreprises niortaises, promouvoir les compétences des étudiants et les savoir-faire des établissements d’enseignement supérieur partenaires, tout en favorisant l’insertion professionnelle des jeunes diplômés dans le tissu économique local, Niort Agglo déploie sur son territoire le dispositif PULPE, imaginé en 2007 par l’Agglo de La Rochelle et La Rochelle Université.
Ce partenariat avec l’Agglo de La Rochelle se concrétise par une convention de mise à disposition de la propriété intellectuelle, de la marque et de l’outil de gestion des candidatures de PULPE, en contrepartie de laquelle Niort Agglo a versé une subvention de 5 000 € à La Rochelle Technopole. Il est le fruit de la collaboration étroite qui existe entre les deux collectivités, dans le cadre du Pôle Métropolitain qui a fait de l’enseignement supérieur l’un de ses objectifs stratégiques majeurs.
Ce dispositif est proposé cette année à titre expérimental avec une enveloppe maximale de 50 000 €. L’objectif est de soutenir 6 à 12 entreprises du territoire niortais ayant un projet d’innovation à court terme.
Entreprises niortaises, candidatez avant le 30 janvier 2022
La capacité d’agir pour la transition écologiqueCréée en décembre 2020, la Coopérative Carbone propose aux organisations une ingénierie carbone et financière, pour les aider à réduire leur impact carbone. Les solutions existent ! Il faut juste les mettre en œuvre. Pour peaufiner ses stratégies commerciales et de communication, la toute jeune coopérative a bénéficié des compétences d’une stagiaire « pulpée ».
Au cœur de la démarche La Rochelle Territoire Zéro Carbone
« Tout le monde a un rôle à jouer, et c’est uniquement si chacun fait sa part que nous amenuiserons les problèmes environnementaux. » Anne Rostaing, la directrice générale de Coopérative Carbone créée en début d’année à La Rochelle le martèle. Cette ingénieure spécialiste de l’environnement sait de quoi elle parle : elle œuvre depuis plus de 15 ans en faveur de la transition écologique (transfert de technologie auprès de PME, montage et gestion de programmes de recherche collaboratifs, développement de politiques publiques…)
En créant La Coopérative Carbone, société coopérative d’intérêt collectif, un collectif de structures du territoire a souhaité encourager et faciliter le développement de projets locaux réducteurs de leur impact carbone. Cette coopérative s’inscrit au cœur de la démarche La Rochelle Territoire Zéro Carbone.
Besoin de compétences
« Concrètement, nous proposons aux porteurs de projets une expertise technique et financière pour évaluer leur impact carbone, les accompagner dans des démarches de certification ou de labellisation, et dans la recherche de financements, par exemple par la valorisation économique des crédits carbone qu’ils génèrent », explique-t-elle. « Nous pouvons les épauler dans la construction de stratégies et de plans d’actions visant à réduire l’émission des gaz à effet de serre et/ou les consommations énergétiques, ou encore à séquestrer le carbone. Tout cela en cohérence avec l’Accord de Paris sur le changement climatique. »
La SCIC compte une petite vingtaine de sociétaires (l’Agglo, la Ville de La Rochelle, le Port Atlantique, Atlantech, La Rochelle Université, le Crédit Agricole, Léa Nature, Alstom, Adefip…), et emploie trois ingénieurs. Grâce à Pulpe, elle vient de faire appel aux compétences d’une stagiaire étudiante en master Marketing digital et stratégies collaboratives chez Excellia.
« Nous sommes sur un marché émergent, encore méconnu », poursuit Anne Rostaing. « Nous avons besoin à la fois d’affiner notre positionnement, notre offre pour construire nos stratégies commerciale et de communication. En tant qu’ingénieurs, nous n’avions pas cette compétence. Pendant près de cinq mois, Imane Perrochat a piloté la démarche avec l’appui de prestataires extérieurs. Elle s’est montrée très autonome, force de propositions, pertinente ! Dans la continuité du travail qu’elle vient d’effectuer, nous créons un poste de chargé d’affaires. »
Dynamiques territoriales
La Coopérative Carbone accompagne déjà une dizaine d’entreprises de l’agglomération, dans des domaines très variés comme le BTP, l’agro-alimentaire, les services, l’énergie, etc. Un bon démarrage qu’il faut confirmer. « D’ici à la fin de l’année, nous voulons montrer qu’au-delà des accompagnements que nous effectuons sur des projets spécifiques, ce genre de démarche génère des dynamiques territoriales intéressantes. Tous les secteurs d’activité sont concernés, y compris les entreprises de services. Et nous accompagnons les projets quel que soit son stade d’avancement, des premières réflexions au plan d’actions. Ce que nous voulons, c’est augmenter leur capacité d’agir. »
Pour en savoir plus : https://larochelle.cooperativecarbone.fr
Pulpe accélérateur de projets
La société coopérative de mareyage Filière pêche La Rochelle a bénéficié pour la deuxième fois des services d’une étudiante rochelaise, dans le cadre d’un stage PULPE. Sa mission : étudier les possibilités de conditionnement du poisson en barquette.
« Les modes de consommation du poisson ont beaucoup évolué ces dernières années et encore plus pendant les dernières périodes de confinement », constate Pascal Bouillaud, le directeur de la Filière pêche La rochelle, entreprise coopérative de mareyage qui fédère l’ensemble des professionnels du port (pêcheurs, mareyeurs, entreprises de services, mais aussi collectivités territoriales, institutionnels, etc.) et assure des prestations de services (filetage, découpe, transformation et le conditionnement) pour le réseau des premiers acheteurs de la criée. « Les opérateurs qui achètent en criée ainsi que la grande distribution demandent de plus en plus de produits en barquette. »
Benchmark, essais technologiques, analyses de DLC…
Pour répondre à cette forte demande, Filière pêche a souhaité mener une étude approfondie sur les possibilités de mise en barquette des poissons débarqués localement. Étude pour laquelle elle a fait appel, avec le soutien de PULPE, à Tiffaine Sauts, étudiante en Master de Biotechnologies mention biochimie à l’Université de La Rochelle.
« Nous lui avons demandé d’effectuer un benchmark des produits proposés en barquette, de recueillir les attentes des entreprises locales pour la mise en place d’une activité de conditionnement de poisson pré-emballé, d’étudier les modes de conditionnement les plus vertueux sur un plan environnemental, de réaliser des essais technologiques et déterminer les durées de vie des produits. Elle a également effectué des tests sur des poissons, des moules, des bigorneaux, etc. »
Création d’un nouvel atelier de conditionnement
Sa mission de trois mois est aujourd’hui terminée et s’est révélée concluante. « Nous allons présenter un dossier aux élus du Conseil syndical du port de pêche et aux associés de la SCIC pour créer un atelier de mise en barquettes. Cette nouvelle unité permettrait de créer 2 ou 3 emplois », assure Pascal Bouillaud.
« C’est la 2e fois que nous faisions appel à PULPE. Le travail accompli par Tiffaine Sauts est tout à fait bénéfique. Elle s’est montrée très impliquée. Pour compléter ses travaux, nous avions également sollicité l’expertise du Critt agro-alimentaire, et le binôme a parfaitement fonctionné. Bref, nous avons réuni tous les éléments pour mener une étude sérieuse », se félicite le directeur. Reste maintenant à convaincre les élus du Conseil syndical et les associés de la SCIC.
Vrai+ Local : une solution utile et écologique
Créée en tout début d’année, la société Vrai+ Local développe une solution innovante de distribution de produits alimentaires et services locaux pour les communes péri-urbaines et rurales de l’agglomération. Elle a bénéficié du dispositif Pulpe pour la mise au point d’une remorque intelligente et autonome équipée de casiers.
Un drive mobile en circuits courts combiné à une plateforme en ligne de produits alimentaires et de services locaux : imaginé par Frédéric Hallonet, ingénieur autrefois en charge de l’innovation chez Alstom à La Rochelle, le concept est pour le moins ingénieux.
« Consommer bio et local est LA solution pour permettre au plus grand nombre de vivre en meilleure santé tout en respectant la planète », estime-t-il. Seulement voilà, lorsque l’on vit en zone péri-urbaine ou rurale, il n’est pas toujours simple de s’approvisionner en produits bios et locaux au quotidien. Et les liens logistiques entre producteurs et consommateurs ne sont pas toujours existants. L’idée est donc de proposer une gamme complète 100 % locale de produits alimentaires et non alimentaires ainsi que des services essentiels du quotidien (cordonnerie, pressing, réparation d’objets…) afin de favoriser le circuit-court et réduire l’impact humain sur l’environnement.
Avec le concours de sa voisine Mathilde Hautot, une professionnelle du marketing, Frédéric Hallonet a mûri l’idée, et ensemble ils ont décidé de fonder Vrai+ Local.
Vertueux pour l’environnement
Pour assurer la livraison des produits ? Une remorque intelligente, autonome, sécurisée, équipée de casiers de distribution connectés, isolés et thermorégulés pour conserver viandes, fruits légumes, etc., stationnée au cœur des villages, sur des parkings d’entreprise ou à proximité d’autres commerces. Munis d’un code d’accès confidentiel, les clients peuvent aller récupérer leurs commandes effectuées en ligne dans un casier, à l’heure de leur choix, entre la fin de l’après-midi et le lendemain matin. Simple, pratique et économique.
La solution est pratique également pour les producteurs locaux qui disposent d’un canal de vente sans contrainte : ils n’ont ni à conditionner la marchandise ni à la livrer, soit un gain considérable de temps et des trajets en moins.
Et elle est enfin vertueuse pour l’environnement et donc pour tous ! « Selon des études, ce mode de livraison générerait 70 fois moins de CO2 qu’une livraison à domicile », assure Frédéric Hallonet.
« Pulpe, un vrai coup de pouce financier »
Pour industrialiser la remorque dessinée par un designer, la société a fait appel grâce à Pulpe, à Thomas Bertrand, étudiant à l’EIGSI en spécialité Conception mécanique et industrialisation. « Un vrai coup de pouce financier pour notre start up. »
La fabrication du prototype de la remorque est en cours. « Nous sommes ralentis par la pénurie de matériaux et la hausse des prix », confie le chef d’entreprise. « Mais nous envisageons de démarrer l’expérimentation et les livraisons à l’automne prochain. Notre ambition est de pouvoir disposer d’une petite dizaine de remorques afin de pouvoir desservir deux fois par semaine nos points de livraison. » Des points de livraison qui s’étofferont avec le temps. Mairies, entreprises privées, commerçants pourront en faire la demande.
STAGE DATING 100% DIGITAL
Recrutez votre futur stagiaire avec CESI École d’Ingénieurs La Rochelle
L’école d’ingénieurs, CESI La Rochelle, implantée au sein du quartier bas carbone Atlantech à Lagord, organise un stage dating le jeudi 12 novembre de 14h à 17h30 afin de permettre la rencontre entre des entreprises et des étudiants malgré le contexte sanitaire.
Vous êtes une entreprise à la recherche d’un stagiaire ?
Déposez votre offre de stage sur le site du CESI La Rochelle et rencontrez de nombreux étudiants en visio-conférence (environ 15 minutes) lors du stage dating.
Pour les étudiants, le stage dating offre la possibilité de rencontrer plusieurs entreprises dans la même journée, d’apprendre à sa présenter brièvement et de développer son réseau
Inscrivez vous au Stage dating sur le site du CESI La Rochelle
Port de plaisance de La Rochelle : un stagiaire « pulpé » pour travailler sur la neutralité carbone
Plus grand port de plaisance d’Europe, le port de La Rochelle est engagé dans le projet La Rochelle territoire zéro carbone. Un dossier aussi vaste que complexe pour lequel son directeur a fait appel aux compétences d’un étudiant dans le cadre d’un stage « pulpé ».
Avec ses 4 600 places réparties sur quatre bassins, le port des Minimes représente un enjeu de taille dans l’objectif que se sont fixé la Ville et l’Agglomération, de faire de La Rochelle, le premier territoire littoral urbain français zéro carbone d’ici à 2040*. Un défi ambitieux qui s’inscrit dans la démarche déjà engagée par le port pour un développement durable.
Le port, ce sont des bateaux, mais aussi des infrastructures (pontons, bassins, portes, grues…) à gérer et entretenir, des clients à accueillir, un plan d’eau à animer en partenariat avec les clubs locaux, des manutentions à opérer – environ 6 900 par an –, une filière nautique à soutenir, etc. 57 personnes s’y emploient chaque jour, sous la houlette de Bertrand Moquay, le directeur.
Benchmark, diagnostic, préconisations…
« Afin d’approfondir et d’accélérer notre compréhension du champ des possibles de cette ambition de neutralité carbone, nous avons souhaité compléter nos compétences avec un jeune ayant des connaissances en matière environnementale et de gestion de projet, dans le cadre d’un stage financé par PULPE », confie Bertrand Moquay. « Notre démarche de recherche de solutions nouvelles s’inscrit en effet pleinement dans les objectifs de PULPE. » Tom Coulommier, étudiant en Master Sciences pour l’environnement à l’IAE de La Rochelle parcours management environnemental, a donc rejoint l’équipe pour un stage de six mois, de février à juillet.
Gain de temps
Sa mission était multiple : mettre en place un système de management de l’énergie pour atteindre la neutralité carbone, effectuer un benchmark des techniques d’énergies renouvelables applicables sur le domaine portuaire, valider un diagnostic précis des consommations énergétiques, assurer les relations avec les différents partenaires tels qu’Atlantech et le CEA Tech de Grenoble, et enfin organiser un atelier avec les usagers du port sur les pistes de production d’énergie renouvelable sur le port.
« Son travail est venu enrichir notre réflexion avec des éléments de connaissances nouveaux. Cela nous a fait gagner du temps. » se félicite le directeur. « Même si l’intégralité des objectifs n’a pas été atteinte, en raison de la crise sanitaire – l’atelier participatif avec les usagers du port, prévu en juillet, est reporté à la fin de l’année – son travail a répondu à nos besoins. Je suis ravi de ce partenariat dont le déclencheur a été PULPE, qui a permis, cerise sur le gâteau, de mieux le rémunérer. »
Le projet compte cinq partenaires principaux : la Ville et l’Agglomération de La Rochelle, l’Université, Port Atlantique La Rochelle et le parc bas carbone Atlantech. Il associe aussi une trentaine d’organismes publics et privés engagés dans le développement durable.
PULPE 2020, les lauréats sont…
Crise sanitaire oblige, cette année, l’Agglo de La Rochelle n’a pas pu organiser la remise de prix Pulpe. Il n’empêche que l’Agglo a encore soutenu de beaux projets innovants. Elle a ainsi attribué 175 500 € d’aide à 26 projets portés par des binômes étudiants-entreprises dont 9 étudiants en alternance.
Des entreprises innovantes et créatives
Des lauréats parmi lesquels on retrouve Tourismus dirigée par Jean- Marc Gaignard qui développe des applications et logiciels permettant aux destinations touristiques d’observer leur e-réputation. On trouve aussi TEO avec Fabrice Faurre, Président, et Maud Fourmanoit, stagiaire en alternance, qui a pu pérenniser son service de gestion de bacs à marée pour le collectage des macro-déchets échoués sur le littoral. Ou encore Ovive, dirigée par Pascale Dardant pour la certification du processus de valorisation des coquilles d’huîtres destinées à l’alimentation animale. SoShop, dirigée par Damien Guillaumond a également été distingué avec une aide de 7 927 € pour l’encadrement et la protection juridique de la solution bancaire SoShop.Club.
Découvrez en vidéo les témoignages de Keypup, Skydrone Robotics, Abys Médical, la Régie du Port de la plaisance, Businessence, Atlantique Alimentaire et Caillou Vert Conseil.
Présentation del’ensemble des lauréats PULPE 2020
PULPE participe à l’attractivité du territoireRendez-vous en septembre pour candidater à l’appel à projet PULPE 2021
Installée à Périgny depuis 2018, la start-up Le Grand Dressing creuse son sillon, avec l’aide de l’Agglo. Grâce à PULPE, elle a pu recruter un étudiant/stagiaire pour le développement et l’intégration de sa future plateforme internet, au cœur de son activité pour le moins innovante.
Une box de vêtements choisie par des stylistes rien que pour les hommes, voilà qui est novateur. Sur le principe du personal shopper, ce service, s’il existe depuis déjà quelques années pour les femmes, est beaucoup moins répandu pour la gente masculine. La start-up Le Grand dressing vient combler ce vide. Elle offre aux hommes qui ne raffolent pas du lèche-vitrine la possibilité de varier leurs tenues sans passer des heures dans les magasins, en proposant la location pour un mois, une sélection de vêtements adaptés au style et à la morphologie de chacun, avec possibilité de rachat à l’issue à des tarifs préférentiels.
Des clients dans toute la France
Fondée en 2016 à Paris par Maxime Pierre et Alexandre Aumand, la société a déménagé à Périgny en 2018. « Nous avions besoin de locaux plus grands et cherchions une région attractive », explique Noël Peix Boisdon, le directeur technique. « L’Agglo de La Rochelle nous a aidés à nous implanter dans la région »
La société dispose aujourd’hui de 350 m2 de hangar et bureaux, et emploie 12 personnes, dont une équipe technique de quatre personnes et trois stylistes. Avant la période de confinement, Le grand dressing comptait quelque 1 100 abonnés, dans toute la France, avec « presque plus de clients en Province qu’à Paris ». Si ce chiffre s’est entre-temps un peu érodé en raison de la crise sanitaire, pas d’inquiétude pour l’avenir. Les dirigeants sont confiants.
Intelligence artificielle et autonomie face aux Gafa
Pour développer sa clientèle, la PME mise sur la future plateforme internet qu’elle espère mettre en ligne au printemps 2021. Grâce à PULPE, elle a contribué à intégrer Benjamin Cligny, étudiant en licence pro Développement informatique – Full stack de l’IUT de La Rochelle, pour un stage de quatre mois et demi.
« Sa mission est de participer au développement de la future plateforme dans laquelle nous souhaitons à terme, intégrer de l’intelligence artificielle et de la reconnaissance visuelle », confie Noël Peix Boisdon. Autre ligne du cahier des charges : « Rester autonomes, c’est-à-dire ne pas dépendre des Gafa et héberger nos données en France. »
« PULPE contribue à la création d’un écosystème local »
Pour le directeur technique, PULPE présente plusieurs avantages essentiels. « Il permet de soutenir des projets innovants. C’est bien d’innover, mais ce n’est pas toujours facile. PULPE procure également de la visibilité. Il participe à l’attractivité du territoire, en permettant aux entreprises de trouver des profils adaptés pour leur développement. Tout cela contribue à la création d’un écosystème local. C’est très difficile aujourd’hui de recruter des développeurs informatiques, c’est l’un des métiers les plus recherchés sur le marché. Enfin, c’est un accompagnement financier qui permet de mieux rémunérer le stagiaire avec qui nous sommes dans une logique de gagnant/gagnant » Et quand un stagiaire donne entière satisfaction, la tentation est grande de l’intégrer à l’équipe. C’est tout le souhait de l’équipe du Grand dressing.
Pour en savoir plus : www.legranddressing.com
C’est comment un stage PULPE en pleine crise sanitaire ?Comment les stagiaires PULPE 2020 vivent-ils cette situation inédite liée au Covid 19 ? Pour la plupart, le télétravail est la règle, avec ses bons côtés et ses limites. Pour d’autres, la crise n’aura eu que très peu d’impact. Témoignages enjoués de trois d’entre-eux.
« J’ai démarré mon stage le 16 mars, directement en télétravail, alors que je devais être basé dans les locaux de l’entreprise », raconte Dylan Coulon, étudiant en licence professionnelle Développement mobile et La Rochelle Université, et en stage pour cinq mois au sein de l’entreprise Réa. Sa mission : développer la fonctionnalité hors ligne de l’application web et mobile de gestion de chantier à destination des professionnels du BTP.
« Cela a été un peu compliqué au départ de découvrir l’application à distance, mais mon maître de stage est très réactif et compréhensif, et répond très rapidement à toutes les questions que je lui pose via Slack. J’arrive donc à avancer, même si c’est certainement moins vite que si j’avais été dans l’entreprise. » Les « interactions humaines » manquent un peu à Dylan, mais il relativise « après avoir eu la crainte de ne pouvoir effectuer son stage à cause du confinement ». Certains de ses camarades de licence n’ont pas eu cette chance. Un vrai problème car le stage permet de valider l’année. Aujourd’hui, il espère pouvoir passer un peu de temps dans l’entreprise, dès que cela sera possible. En attendant, il se félicite de bénéficier de ce stage « pulpé » qui lui permet de plancher sur « un projet très concret qui a une utilité », car « ce n’est pas toujours le cas dans des stages classiques ».
« Le projet n’a pas avancé moins vite, voire le contraire ! »
Étudiant en 3e année d’études d’ingénieur informatique au CESI à Lagord, Loïc Moerman, lui, se féliciterait presque de cette période de confinement. Il vient de boucler un stage de quatre mois chez Businessence, une jeune société domiciliée à La Jarne. « Je suis chargé de l’informatisation d’un projet innovant d’éco-remorques de distribution de produits locaux dans les quartiers et les villages », explique-t-il. Un projet « très intéressant » qu’il a pu mener avec du matériel informatique performant grâce à l’aide de PULPE.
« Dès le confinement, j’ai déménagé tout le matériel informatique chez moi et je travaille en binôme à distance avec un autre stagiaire. Je dois reconnaître que le projet n’a pas avancé moins vite, voire le contraire ! Nous échangeons quotidiennement avec notre patron via Microsoft teams et je suis toute la journée au téléphone avec mon collègue. Du coup, je ne me sens pas seul du tout. Et puis j’ai mon chat ! » Loïc a repris les cours à distance depuis quelques jours, et jongle avec la fin de sa mission avec Businessence. Pas le temps de s’ennuyer donc. Il concède néanmoins que sur le long terme, et sans son binôme, la motivation aurait été plus difficile à trouver.
« Dans l’industrie agro-alimentaire, nous sommes déjà habitués aux gestes barrières »
Pour Erwan Catho, étudiant en 5e année à l’EIGSI, en apprentissage depuis trois ans chez Atlantique Alimentaire à La Pallice, la situation est toute autre. La crise sanitaire actuelle n’a pas impacté son quotidien professionnel. Spécialisée dans la production de plats surgelés, l’entreprise n’a jamais cessé de fonctionner. Promu responsable du service de maintenance avant même la fin de son apprentissage prévu en septembre, il encadre une équipe de 14 personnes, et travaille sur un projet de supervision énergétique de la production soutenu par PULPE. « Dans l’industrie agro-alimentaire, nous sommes déjà habitués aux gestes barrières, au port d’un masque, d’une blouse, au lavage régulier des mains… Nous n’avons fait que renforcer ces procédures. Et nous n’avons eu aucun malade ! », confie-t-il. Que pense-t-il de PULPE ? « En tant que stagiaire, cela a été l’occasion d’aller défendre le projet devant une assemblée de professionnels, d’élus… Un vrai challenge pour moi ! Et pour l’entreprise, c’est un bon moyen de financer des projets innovants ! »
PULPE, un dispositif intéressant pour tester un conceptSollicité par l’association Colore mon hôpital, la société rochelaise Serious frames a bénéficié de deux PULPE pour mettre au point une application immersive, ludique et interactive destinée à réduire le stress des enfants sur le point de subir une intervention chirurgicale. Efficace.
Comment diminuer l’angoisse des enfants s’apprêtant à subir une intervention chirurgicale ? Contacté par l’IUT de La Rochelle et l’association Colore mon hôpital, Olivier Quibel, le président de Serious frames, a imaginé, avec son équipe, une application en réalité augmentée pour tablette, destinée à accompagner les enfants de leur chambre jusqu’au bloc opératoire. L’application met en scène deux petits personnages, Crapoto et Peluchon, dessinés par Luc Turlan, qui viennent se greffer dans l’environnement réel de l’hôpital. De quoi améliorer grandement le confort des enfants (et des parents) et ainsi diminuer la prise d’antalgiques et de sédatifs.
Des applications ludiques, immersives et interactives
Diplômé de l’EIGSI La Rochelle en 2001, Olivier Quibel a toujours été convaincu du pouvoir des jeux vidéo. Pas uniquement pour jouer, mais aussi « pour communiquer différemment, vulgariser, rendre accessibles au plus grand nombre des sujets techniques ». Si convaincu qu’il en a fait son métier. Après avoir co-fondé la société de communication ABProd à Châteauroux, il a créé en 2015 à La Rochelle, Serious frames, un studio de création d’applications ludiques, immersives et interactives qui reposent sur les technologies innovantes des jeux vidéo du type 3D, réalité virtuelle, augmentée ou mixte.
« Au début, nous travaillions principalement pour l’industrie, et désormais de plus en plus pour la santé, la formation, la communication, le tourisme et le patrimoine », explique Olivier Quibel aujourd’hui à la tête d’une petite équipe de cinq personnes.
A plein temps pendant six mois
Pour mener à bien ce projet avec l’hôpital, Olivier Quibel a fait appel à deux étudiants de l’IUT de La Rochelle, grâce à PULPE. « Une aide bienvenue pour nous aider à finaliser le projet. » « Certains employeurs vont recruter à l’extérieur. Pour ma part, je me fais un point d’honneur à faire appel à des compétences locales », glisse-t-il. « Le premier stagiaire a posé les bases de l’application, et le second, que nous avons recruté à l’issue du stage, a finalisé le prototype et ajouté des mini-jeux. PULPE est un dispositif très intéressant pour tester un prototype, un concept. Par rapport à un contrat d’apprentissage, il permet d’accueillir un stagiaire à temps plein et sur un temps long de six mois. »
L’application a fait l’objet d’un protocole expérimental sur une vingtaine de jeunes patients qui a prouvé toute son efficacité. Reste maintenant à le déployer dans les autres établissements hospitaliers du territoire. Tandis que les développeurs de Serious Frames travaillent déjà sur une version adulte.
Pulpe, un plus sur le CVAncien étudiant à l’EIGSI de La Rochelle, Guillaume Bouilly vient d’effectuer, grâce à PULPE, un stage de six mois chez Abys medical, une start up rochelaise créée en 2018. Bilan très positif.
« Ces six mois ont été très enrichissants et formateurs », confie Guillaume Bouilly, au lendemain de son stage de fin d’études d’ingénieur à l’EIGSI, au sein d’Abys Medical. Cette toute jeune start up rochelaise, créée en 2018, est spécialisée dans les solutions d’implants sur mesure pour la chirurgie traumatologique. La mission de Guillaume Bouilly : mettre au point une méthode de qualification du comportement mécanique de ces implants en titane ou en acier inox.
« J’ai dû faire beaucoup de simulations numériques et de recherches sur les contraintes réglementaires, très importantes dans ce domaine », explique-t-il. « J‘ai dû également approfondir mes connaissances en biologie humaine et techniques chirurgicales. Ce qui m’a conduit à aller assister à des interventions chirurgicales dans une clinique vétérinaire de La Rochelle et à l’hôpital de Saint-Georges-de-Didonne. »
« Grâce à PULPE, j’ai pu faire un stage très intéressant sur un sujet d’innovation ambitieux »
Abys medical étant une petite structure, il a dû également faire preuve d’autonomie, tout en appréciant la proximité et la facilité des relations avec son entourage professionnel.
Aujourd’hui, diplôme en poche, il est à la recherche d’un emploi. « J’avais déjà un intérêt pour le domaine médical. Ce stage a conforté mon envie de travailler dans cette voie. Pulpe est vraiment un dispositif intéressant car il permet aux étudiants rochelais de faire des stages sur des sujets d’innovation ambitieux, qui peuvent ensuite être valorisés sur un CV dans le cadre d’une recherche d’emploi. Ce qui est mon cas. Lors des entretiens, mes interlocuteurs se montrent très intéressés par mon sujet de stage. » Un atout précieux pour convaincre des recruteurs.
Kévin Lassarre, en route vers l’emploi
Étudiant en Master 2 à l’IAE de La Rochelle, Kévin Lassarre fait partie des heureux stagiaires dit « pulpés ». Il a effectué un stage de six mois au sein de l’Association rochelaise Echo-Mer avec la perspective d’un emploi à la clé.
Mettre en place une filière d’économie circulaire autour de la collecte à grande échelle et de la valorisation des bouchons de liège. Telle était la mission confiée à Kevin Lassarre, étudiant en Master 2 Sciences pour l’environnement Parcours Management Environnemental à l’Université de La Rochelle, pour son stage de fin d’études au sein de l’Association rochelaise Echo-Mer.
« Créée en 2001, Echo-Mer est une association de protection de l’environnement et plus particulièrement des océans », explique-t-il. « Elle œuvre autour de deux axes : la communication et la sensibilisation à l’environnement auprès des plaisanciers, des écoles, etc., et la revalorisation des déchets et notamment des anciennes voiles, des poches à huitres, du néoprène et donc des bouchons de liège. »
Financement de la rémunération
Matériau aux multiples qualités et utilisations, le liège est de plus en plus demandé. « En 2017, l’association en a collecté environ 2,5 tonnes », poursuit l’étudiant-stagiaire. « Mais j’ai évalué le gisement potentiel en Charente-Maritime à 160 tonnes par an environ, dont 90 tonnes chez les restaurateurs et 70 chez les particuliers. »
Pour repenser et améliorer le système de collecte, l’association avait besoin d’une ressource supplémentaire mais, avec des moyens limités, il lui était difficile de recruter. Grâce à PULPE qui encourage et soutient l’émergence et la réalisation de projets innovants au sein des entreprises (notamment à travers le financement de la rémunération des stagiaires et des dépenses liées au projet), l’association a pu embaucher Kévin Lassarre pour un stage de six mois.
Opportunité de développement
« En lien avec l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) et la Région Nouvelle-Aquitaine, nous allons expérimenter un nouveau système de collecte sur les territoires de l’Agglo de La Rochelle, et des iles de Ré et Oléron pendant deux ans. » Une mission passionnante.
« Le stage m’a permis d’approfondir mes cours, notamment sur la gestion de projet avec la mise en œuvre très concrète des différents outils de gestion. Et, au-delà de la rémunération, ce dispositif permet de bénéficier d’un accompagnement du service de développement économique de l’Agglo. »
PULPE représente en effet une véritable opportunité de développement pour les entreprises et pour les étudiants d’effectuer un stage intéressant dans de bonnes conditions.
Depuis la création de cet appel à projets en 2007, au moins huit dépôts de brevet suite à des projets « pulpés » et 40 étudiants ont été recrutés à l’issue de leur stage. Ce qui a toutes les chances de se produire pour Kévin Lassarre.
Plus d’infos sur https://echo-mer.com/
PULPE s’ouvre aux alternants et aux élèves de CESI La Rochelle
La saison PULPE 2018-2019 est ouverte ! L’opportunité pour les étudiants de trouver un stage motivant et pour les entreprises de bénéficier de compétences rochelaises pour développer un projet innovant. Nouveautés cette année : PULPE est ouvert aux alternants et aux étudiants du CESI.
Bonne nouvelle ! Les étudiants en alternance peuvent désormais eux aussi bénéficier du dispositif PULPE. Créée en 2007 sous l’impulsion de l’Agglomération et de l’Université de La Rochelle, ce dispositif très incitatif a été conçu pour encourager les entreprises, et notamment les TPE-PME, à avoir recours aux compétences d’étudiants rochelais dans le cadre de stages et depuis cette rentrée de contrats d’alternance, aidés financièrement.
L’objectif est double : favoriser l’émergence et la réalisation de projets innovants au sein des entreprises du territoire, et l’insertion professionnelle dans le tissu économique local de jeunes diplômés, issus de cursus allant du bac+2 au Master (bac+6) dans des domaines très variées (bâtiment, numérique, gestion, environnement…).
Les multiples avantages de l’alternance
L’alternance présente de nombreux avantages. Elle offre la possibilité aux jeunes d’être rémunérés pendant leur formation en tant que salariés, de mettre en pratique les enseignements théoriques, de construire progressivement leur projet professionnel et d’arriver sur le marché de l’emploi avec une première expérience acquise en entreprise.
Pour l’entreprise, c’est l’occasion de développer de nouveaux projets et de renforcer les équipes avec des jeunes dotés d’un bon niveau d’études, tout en bénéficiant de différentes aides financières dont celle de l’Agglomération.
Les étudiants CESI aussi
Autre bonne nouvelle très attendue : les étudiants de CESI La Rochelle, Ecole d’ingénieurs à La Rochelle spécialisée dans le bâtiment et le numériqe, qui dispense majoritairement des formations en alternance et en apprentissage, sont désormais éligibles eux aussi à ce dispositif, jusqu’alors réservé à ceux de l’Université de La Rochelle et de l’EIGSI.
Sont précisément concernés les étudiants en alternance du cursus Mastère Spécialisé® Management de projets de construction options « BIM et maquette numérique » ou « construction durable », ouvert aux titulaires d’un titre d’ingénieur ou d’un Master 2 de la Conférence des grandes écoles.
Peuvent également prétendre à PULPE, les élèves de 3e, 4e et 5e année du cycle d’ingénieur en informatique (5 ans) dans le cadre d’un stage de 3 à 5 mois. Une opportunité pour les entreprises du BTP de s’aventurer sur le champ des nouvelles technologies et de l’innovation.
Clôture des inscriptions : le 31 janvier 2019
30 avril 2019 pour l’alternance
Contact recrutement CESI Ecole d’ingénieurs : Mathilde Bourcier – mbourcier@cesi.fr
« PULPE permet de booster l’innovation »
Grâce à PULPE, Coapi, la nouvelle coopérative d’activité et d’emploi (CAE) de La Rochelle, a pu recruter un stagiaire et faire appel à un prestataire technique, pour lancer MyCoAppli, une plateforme en ligne pour accompagner les entrepreneurs indépendants.
Un assistant personnel numérique pour aider les entrepreneurs à développer leur activité. L’idée est pour le moins ingénieuse à l’heure où le travail indépendant explose. Elle est née au sein de la jeune coopérative d’activité et d’emploi Coapi, basée au Sextant aux Minimes. « La spécificité de Coapi est que tous ses membres sont des entrepreneurs salariés avec des métiers aussi divers et variés que réparateur de vélos, data-analyste, coach en entreprise, urbaniste, etc. C’est ce qui fait toute notre richesse », souligne Jean-Philippe Samier, l’un des cinq créateurs-associés de Coapi, lui-même consultant-auditeur en RSE (Responsabilité sociétale des entreprises).
Mais si brillant soit-on dans sa spécialité, on peut avoir des lacunes en gestion, en stratégie commerciale ou encore en communication… Développé grâce à l’aide de PULPE, l’outil en ligne MyCoAppli, a été conçu pour combler ces lacunes. Après une phase expérimentale de quelques mois, il a été lancé officiellement fin août.
Des ressources extérieures précieuses
« Sans PULPE, le projet aurait mis un an de plus pour voir le jour », affirme Jean-Philippe Samier. « Avec ce dispositif, nous avons pu recruter en stage un étudiant en M1 de l’IAE de La Rochelle pour travailler sur les contenus, et faire appel à un développeur en prestation externe pour la partie technique. Nous avons beaucoup apprécié de bénéficier d’un complément financier pour le développement de notre outil. On dit que PULPE a été conçu pour booster l’innovation. C‘est exactement ce qu’il s’est passé pour nous. »
Sur le marché en fin d’année
La plateforme est organisée autour de 9 enjeux agrémentés chacun de « to-do listes » et d’une foule de ressources précieuses, sur lesquels chacun se positionne : Je pilote mon activité, Je vends, J’anime mon réseau, Je suis compétent, Je limite mes risques, Je communique sur mon activité, Je prends soin de moi et de mon entourage, et Coapi et moi.
« L’ambition de cette plateforme en ligne est d’aider les entrepreneurs à définir leurs enjeux et de leur apporter des solutions pour développer et sécuriser leur activité », poursuit Jean-Philippe Samier. Pour le moment, MyCoAppli est utilisée uniquement au sein de notre CAE, mais à terme nous voulons la déployer dans d’autres CAE et auprès d’entrepreneurs indépendants d’ici à la fin de l’année. »
Plus d’infos sur : http://www.coapi.fr/
PULPE 2019 : et les lauréats sont …
Le 20 juin dernier, le Centre de Formation et d’Apprentis a accueilli la remise des prix de l’appel à projets PULPE.
Cette remise de prix a été l’occasion pour la Communauté d’Agglomération de La Rochelle, la Technopole, la Région Nouvelle-Aquitaine, l’Université de La Rochelle, l’EIGSI et le CESI d’échanger autour de la fertilité du territoire en terme d’innovation et de rappeler sa volonté d’aide au développement des entreprises locales.
Depuis 2007, l’appel à projets PULPE a pour vocation d’encourager et de soutenir financièrement la création et la réalisation de projets innovants au sein des entreprises du territoire, en collaboration avec des étudiants en licence, Master 1 et 2 de l’Université de La Rochelle, de l’EIGSI ou du CESI
Des entreprises innovantes
Cette année, l’Agglo a attribué 88 000 € d’aide à 15 projets portés par des binômes étudiants-entreprises. Des lauréats parmi lesquels on trouve la société ABYS MEDICAL pour le développement d’un protocole de simulation numérique pour la conception d’implants chirurgicaux osseux. On trouve aussi SPHERES pour sa constitution d’une filière de valorisation des déchets, créée avec un étudiant en Sciences pour l’environnement, permettant de valoriser le bois non traités sur le territoire de l’agglomération rochelaise. Ou encore le Pôle France Voile pour le développement d’un système de météorologie embarqué satisfaisant aux exigences du très haut nieau sportif mondial. AIMÉE DE MARS a également été distinguée pour la création d’un site internet innovant et sensoriel pour la vente en ligne de parfum naturels.
Découvrez l’ensemble des lauréats PULPE 2019
Renseignements : 05 46 30 34 81 – eco@agglo-larochelle.fr
VALBIOTIS, trois fois candidate, trois fois lauréateSpécialiste des solutions nutritionnelles dédiées à la prévention des maladies cardio-métaboliques, la société VALBIOTIS, créée en 2014, connaît un développement très rapide. Pour renforcer ses compétences et ses effectifs, elle a déjà bénéficié de PULPE à trois reprises.
« Le principal intérêt de PULPE, c’est qu’il permet d’identifier des étudiants qui pourront apporter de nouvelles compétences et potentiellement être recrutés », estime Sébastien Peltier, le président de VALBIOTIS.
Créée en 2014 à La Rochelle, et déjà cotée en bourse, l’entreprise met au point des solutions nutritionnelles dédiées à la prévention des maladies cardio-métaboliques. « Nous pensons qu’il existe une autre approche, complémentaire aux recommandations actuelles (meilleurs choix alimentaires, activité physique régulière), basée sur des produits réduisant les facteurs de risque de maladie », selon Sébastien Peltier. A l’image de VALEDIA®, qui cible les facteurs de risque de développer un diabète de type 2, actuellement en phase d’essais cliniques (chez l’homme), en France et à l’international.
En lien avec l’Université de La Rochelle
Trois fois lauréate de l’appel à projets, l’entreprise a déjà accueilli trois stagiaires « pulpés ». La première, qui était en master Biotech, a poursuivi ses études. La seconde, Camille, en 2e année de master Marketing des services, a été embauchée en CDI à l’issue de son stage pour assurer la communication de l’entreprise. Et le troisième, Quentin, issu de la filière biotechnologie, va, dans la continuité de son stage, démarrer sa thèse de biochimie au sein de VALBIOTIS, sur l’amélioration et l’optimisation des molécules actives identifiées dans les plantes.
« L’autre intérêt de PULPE est qu’il permet de travailler sur des projets innovants en lien avec l’Université, même si nous le faisons déjà indépendamment du dispositif*, ajoute le président. Et pour VALBIOTIS qui est constitué à plus de 60% de personnel de recherche sensibilisé à l’innovation, c’est un aspect très important ».
Enfin, PULPE est également un formidable moyen « d’élargir son réseau notamment lors de la soirée de remise des prix sans laquelle PULPE ne serait pas ce qu’il est », conclut Sébastien Peltier.
*L’entreprise a créé en effet une plateforme de développement, en lien avec l’Université de la Rochelle et le CNRS, et notamment les chercheurs du LIENS (Laboratoire Littoral environnement et sociétés (CNRS/Université de La Rochelle).
Ubidreams : « PULPE, bon vecteur de communication »
Véritable petite communauté d’experts en solutions digitales pour les entreprises, Ubidreams vient de mettre au point une nouvelle application destinée aux organisateurs de salons. Une innovation soutenue par PULPE.
My tradeshow, c’est son nom, sera opérationnelle en mai 2018. La dernière création de la société rochelaise Ubidreams, spécialisée dans la conception et la réalisation de solutions digitales en mobilité et objets connectés pour les entreprises, est encore en cours de développement. Pour sa mise au point, Max Tessier, son directeur, a pu recruter, grâce à PULPE, un étudiant en Licence informatique à La Rochelle, qui est venu renforcer une équipe de jeunes experts.
Véritable innovation, cette application « conjugue le développement d’une application et d’une technologie à ultra-son », explique Max Tessier pour qui l’apport de PULPE est significatif dans ses projets. « Nous avions déjà bénéficié de PULPE en 2013. En finançant le recrutement d’un stagiaire, ce dispositif permet d’initier des démarches innovantes. » En outre, au-delà de l’intérêt financier et technique, « PULPE est un très bon vecteur de communication ».
Pour les organisateurs de salons
Cette nouvelle application s’adresse aux organisateurs de salons. « Elle permettra de présenter la liste des exposants, le plan du salon, l’agenda des conférences ou encore les documentations commerciales en téléchargement. Par ailleurs, les exposants pourront communiquer directement avec les visiteurs, poster des informations sur les événements qu’ils organisent, etc. En résumé, cette application à paramétrer pour chaque salon, permettra de créer du lien entre les organisateurs, les exposants et les visiteurs ». Pas de doute que My tradeshow saura séduire de nombreux professionnels.
Une vidéo de présentation est à découvrir sur www.mytradeshow.com
CP : Sylvie CURTY
Sparcraft, la restructuration en marche…Parmi les trois principaux fabricants de mâts au monde, l’entreprise Sparcraft, basée à Périgny, est en pleine restructuration industrielle. Mise en conformité environnementale, évolution et modernisation des process de production… Autant de projets pour lesquels elle a bénéficié de PULPE.
Recherche, conception, fabrication. Créé en 1962 à La Rochelle, Sparcraft est l’un des trois spécialistes mondiaux des mâts, bômes et gréements de haute qualité. La marque symbolise aujourd’hui l’excellence et l’innovation techniques dans l’industrie nautique. Les plus grands chantiers et sociétés de charter au monde lui font confiance.
Rachetée en 2013 par le groupe Wichard, spécialiste de l’accastillage, elle compte une cinquantaine de salariés, trois sites de production, Périgny, Saint-Vaast-la-Hougue et Charlotte (USA). Avec plus de 1 000 mâts produits par an, elle réalise 8 millions de chiffre d’affaires. Elle s’est engagée ces dernières années dans une profonde restructuration, en effectuant des investissements lourds dont les premiers bénéfices commencent à apparaître.
Anodisation noire
« L’anodisation, processus industriel permettant une oxydation contrôlée des sections en aluminium, et assurant la longévité des mâts face à la corrosion, est réalisée dans notre usine de Saint-Vaast-la-Hougue, où nous possédons les cuves d’anodisation de très grandes longueurs », explique Fabrice Didden, directeur industriel du groupe Wichard-Sparcraft. Les mâts sont ensuite montés, finalisés à La Rochelle.
C’est cette anodisation, largement éprouvée, que l’entreprise souhaite aujourd’hui faire évoluer. « Nous voulons reprendre la maîtrise de ce processus mais également faire de l’anodisation noire qui permet de donner une couleur noire aux mâts, poursuit Fabrice Didden. C’est pourquoi nous avons sollicité le dispositif PULPE avec l’objectif de progresser sur la mise en place de cette nouvelle technologie. Nous souhaitions également avancer sur la mise en conformité environnementale de notre production. Nous utilisons des produits chimiques avec des risques d’émission dans l’atmosphère. Jusqu’alors nous faisions appel à un prestataire pour le traitement de ces effluents. Depuis un an, nous avons intégré ce traitement ».
« Un support exceptionnel »
Grâce à PULPE, Nabil Messaoudi, étudiant en master « Génie des matériaux » à l’université de La Rochelle, a pu être recruté en stage pour six mois, de janvier à juin derniers. « Un support exceptionnel pour nous dans cette phase du projet, se félicite Fabrice Didden. Ayant déjà une bonne connaissance du processus d’anodisation, il a pu être impliqué très en amont sur des dossiers complexes. Il a apporté de la théorie sur des process que nous appliquons depuis des années. C’est indispensable lorsque l’on veut évoluer ».
PULPE a également offert la possibilité de financer une étude d’avant-projet réalisée par une société d’ingénierie qui est venue conforter des hypothèses d’évolution industrielle.
« L’intérêt de PULPE, c’est que ce dispositif permet de cadrer un projet complexe dans la durée, grâce au recrutement d’un stagiaire pour six mois. C’est très structurant sur l’approche projet. Et cela permet aussi de vérifier la volonté locale de s’engager sur ce type de projet d’envergure car on peut vite se sentir seul… »
Pour en savoir plus : www.sparcraft.fr
CP : Sparcraft
Fatoumata Tambadou, du stage « pulpé » au CDI
Après un master Biotechnologies parcours Biochimie à l’université de La Rochelle, Fatoumata Tambadou a effectué un stage « pulpé » chez Flores de terroirs, une entreprise installée à Châtelaillon-Plage. Six mois couronnés par un CDI ! Témoignage.
« PULPE, c’est génial ! »
Fatoumata Tambadou ne cache pas sa satisfaction. Titulaire d’un master Biotechnologies parcours Biochimie, complété par une formation post-doctorale axée sur le monde économique à Lyon, elle a décroché un CDI à l’issue d’un stage « pulpé » de six mois, entre janvier et juillet derniers, au sein de la société Flores de terroirs. Entreprise de prestation de services, créée en 2007 à Châtelaillon-Plage, Flores de terroirs sélectionne et produit des ferments issus du lait cru pour l’industrie fromagère.
La mission de Fatoumata : mettre en place un projet de R&D sur les ferments lactiques ainsi que de valider la démarche qualité de l’entreprise. « C’était passionnant car les sujets étaient très concrets, axés sur les produits. Alors que jusqu’à présent, je n’avais effectué des stages que dans des laboratoires de recherche. Cette expérience m’a notamment permis d’être en relation avec des industriels ».
Pour Fatoumata, un stage « pulpé« est « intéressant d’abord pour sa durée, tant pour l’étudiant que pour l’entreprise. En six mois, le stagiaire a le temps de bien comprendre le fonctionnement de l’entreprise, de s’approprier les sujets et de savoir s’il veut continuer dans cette voie ». L’autre intérêt est l’aspect financier : « la rémunération est plus importante qu’un stage classique ».
Intérêt de la mission, durée, rémunération… Les bases essentielles d’un stage réussi.
Tootem, un potager vertical performant et bio
Start up en plein développement, Tootem est née à La Rochelle en février dernier. A sa tête, un amoureux du jardinage qui a eu l’ingénieuse idée d’imaginer un système de culture vertical à forts rendements. De quoi se nourrir sainement.
Des colonnes sur lesquelles sont accrochés des brassards en textile hébergeant les racines, associées à un support horizontal, où sont logés capteurs, réservoirs d’eau, pompe et système de pilotage. L’(éco)système Tootem, imaginé par Marc Cases, est pour le moins astucieux. Grâce à un équilibre entre luminosité, hygrométrie et température, savamment orchestré d’un ordinateur ou d’un simple téléphone, il permet de cultiver simplement et en abondance, fruits, légumes, aromates, fleurs comestibles, en milieu urbain, dans un environnement protégé et sans pesticides. De quoi produire une nourriture, saine, locale, riche en nutriments et sans pesticides, en milieu urbain.
Après une carrière dans l’électronique puis dans la construction modulaire bois, Marc Cases, jardinier à ses heures depuis une vingtaine d’années, a décidé de commercialiser ce système de culture qu’il a conçu. « Mon objectif initial était d’arriver à une autonomie alimentaire à travers des produits sains dans un environnement urbain », explique-t-il. Et pour obtenir une productivité importante, dans un minimum d’espace, quoi de mieux que la verticalité ! Ainsi sont nés ces totems végétaux pouvant accueillir de 100 à 400 plants au m2 pour un rendement d’environ 100 kg au m2 et par an !
Des capteurs de luminosité, d’humidité et température sont reliés à une base de données accessibles sur ordinateur qui permet de jouer sur ces différents paramètres pour offrir par des moyens de masquage, de ventilation ou encore de brumisation, les conditions optimales de culture.
« Des perspectives de développement importantes »
« Grâce à PULPE, nous avons pu recruter un étudiant en 3e année de licence informatique « Développement logiciel », à la faculté des sciences de La Rochelle, afin de mettre au point dans un premier temps, l’ensemble des fonctionnalités du pilotage informatique de ce système innovant, poursuit-il. Nous avons pu également effectuer des essais avec du matériel de recherche professionnel au CRITT horticole (Centre régional d’innovation et de transfert de technologie) de Rochefort et faire appel aux compétences d’un spécialiste des serres, basé en région lyonnaise. Tout ceci nous a permis de gagner plusieurs semaines de travail, d’augmenter nos connaissances en matière de botanique et d’entrevoir des perspectives de développement importantes que nous n’imaginions pas ! »
Le système, qui s’adresse aux particuliers comme aux professionnels, est aujourd’hui au point et bientôt breveté. « Nous cherchons maintenant à le simplifier encore plus, à l’industrialiser et à définir des stratégies de culture pour chaque type de culture afin d’en améliorer le rendement, car une fraise ne mange pas la même chose qu’une salade ! »
Pour en savoir plus : www.tootem.eu